L'officier bedonnant vient de s'enfiler une pleine assiette de tapas

Mon bataillon de Volontaires de Madrid va bientôt être terminé. Encore quelques détails, dont les socles, et ce sera bon.

 Normalement, ils ont une valeur combattante de conscrits. Si j'ajoute un liseré blanc sur le haut du col, ce sera un uniforme d'infanterie de ligne classique (valeur Ligne 1 pour la compagnie d'élite, ligne 2 pour le reste).

J'hésite encore entre les deux valeurs : mierda ? ou sous-mierda ? Affreux dilemme.

Vu du côté des assaillants, voilà ce que cela donne

Messire Jean , comte de Lescar et vice-roi du Béarn, par ailleurs docteur honoris causa de l'université impériale de la joyeuse association Histoire et légendes (siège à Pau, à la MJC du Lau) a conçu un scénario pour un jeu d'escarmouche.

Il s'agit de l'attaque perfide  par ces fourbes d'Anglais et ces gros bourrins d'Espagnols d'un fortin défendu en 1814 par des Français ivres morts, quelque part entre Toulouse et Bayonne. Une histoire fascinante  sur laquelle nos manuels scolaires observent un honteux silence depuis presque deux siècles. C'est un scandale !

Heureusement, le magazine Vae Victis, qui ne recule devant aucune révélation, aussi horrible soit-elle, devrait prochainement la faire connaitre à ses lecteurs ébahis.

Ce récit, signé du prince Jean (celui de Lescar, pas l'autre pingouin,  candidat furtif à la présidence de l'Epad) devrait bientot paraitre sur papier glacé , accompagné de quelques photos. Celles là mêmes que Jeannot lapin et moi-même avons prises pas plus tard que ce matin, avec nos gros doigts gourds de Béarnais en guoguette.

Images que j'ai subrepticement doublées avec mes propres clichés, bien moins performants, hélas, mais qui ont au moins le mérite d'exister. En voici quelques exemplaires.

Oh ! Un détail important. Le décor a été réalisé par Richard, le roi de la maquette, autre membre de Histoire et légendes. Un artiste du carton-plume, un Michel Ange du flocage, un Rembrandt de la miniature.

Riri-les-doigts-de-fée, quoi. Le seul, l'unique, le vrai (se méfier des contrefaçons).

Mon armée espagnole. Elle a bouffé du toro enragé

Une semaine d'enfer côté boulot m'a empêché d'alimenter le blog. Mille excuses. Mais quand ça le fait pas, hé ben ça le fait pas, pépère, comme disait mon arrière grand-mère en repoussant les assauts de son conjoint, encore vaillant malgré ses 85 ans.

En ce moment, je suis en train de réfléchir (huuuuuuuuuhhhhhh ! ) à un scénario du type invasion de la France, via le Pays Basque, par les anglo-portugo-espagnolos en 1814. Soit les combats livrés après le passage du col de Roncevaux - que j'ai traversé récemment avec ma dulcinée - soit le passage de la Nive.

En un mot comme en cent, les affrontements qui ont précédé la bataille d'Orthez.

Parce que, au cas où on l'aurait oublié, ça a castagné sec dans la région. Je dirai même que ca a rudement castagnetté. Olé !

C'est clair : chacun peint ses figurines avec un style qui lui est propre.

 Pascal, un blogueur dont je viens de faire la connaissance, a décidé pour sa part de dépeindre le côté sombre des héros de l'épopée napoléonienne.

 Un noir dessein qui l'amène à sous-coucher en "chaos black" ses figurines, et à les éclaircir ensuite juste ce qu'il faut pour mettre en lumière leurs obscures intentions de meurtre.

Sa démonstration est lumineuse . Certaines de ses figurines en cours de peinture me font carrément penser au fantome tueur de "Scary movie".  Ce qui n'empêche pas le résultat final d'être remarquable.

C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de mettre un coup de projecteur sur cette ombrageuse démarche.

Son blog http://messoldats.over-blog.fr fait désormais partie de mes blogs favoris. Une lecture grisante.

Un hussard à gauche (mais où trouver le même) et un cazadore de Iberia

Pas facile de trouver des hussards espagnols, du moins dans les marques de figurines que je connais.

En effet, ces cavaliers portent en général un plumet sur le côté gauche du shako, et une plaque ovale  sur le devant de ce même shako.

Je pensais trouver mon bonheur chez Front Rank ou chez Perry en bidouillant quelques figurines. Mais ça se révèle plus compliqué que prévu. Si quelqu'un peut me donner un tuyau, je suis donc preneur.

Tout ce que j'ai pu trouver d'approchant, ce sont les Hussards KGL qui peuvent être transformés en cavaliers du régiment Ferdinand VII (photo 1 ci dessus). Même si l'emplacement du plumet sur la doc que je possède (à droite du shako ou j'ai la berlue ?) me plonge dans des abimes de perplexité.

Pour le reste, bernique et peau de balle !

Je peux aussi, dans une autre catégorie que les hussards, me rabattre sur des lanciers russes qui, en supprimant le plumet et en rabotant un bout de shako peuvent faire d'honorables cazadores de Iberia (photo 2). Mais à condition que j'utilise du miliput pour faire les épaulettes.

Bref, rien n'est simple et j'en avale ma manzana de travers. Ce qui est quand même un comble pour un assoiffé de mon acabit.

 A l'aaaiiiiiide !