Avant et après : les blancs se travaillent

Du blanc, du rouge, du noir. Il n'en faut pas plus pour donner des couleurs à un bataillon d'infanterie de ligne espagnole.

Celui-ci progresse peu à peu en peinture. En ce moment, je travaille les ombrages des blancs. Avant de m'attaquer à un tas d'autres détails.

Ces figurines Front Rank devraient être prêtes pour la fin du mois. Ensuite, des artilleurs suivront.

L'infanterie avec un tas de postures intéressantes

Je suis plutôtplomb. Mais faut dire ce qui est : je n'arrête pas de craquer pour les figurines en plastique dur de Perry miniatures. Ma dernière commande concernait de l'infanterie de ligne anglaise. Et j'ai été plus que comblé.

Car ces figs livrées par grappes et en kit permettent un tas de postures. Sans parler de la gravure qui est excellente.

Ajoutez à ça, comme d'hab, une planche d'uniformes en couleurs, deux drapeaux et un tas d'explications sur les couleurs distinctives de chaque régiment.

Sans parler des pièces qui se collent très bien entre elles avec de la banale colle Scotch (même si cette marque a sérieusement augmenté ses tarifs chez Leclerc ces derniers mois. Bande d'enfoirés ! ) Ni du plaisir de peindre sur un plastique d'une telle qualité.

Quant au prix, y a pas photo : 15 livres la boite de 42 figs (avec shakos type guerre d'Espagne ET shakos type 1815). Ce qui , compte tenu des frais de port, met la figurine à 45 centimes d'euro. Alors que chez Wargames Foundryn la fig en plomb est à 1,9 euro.

Le choix est vite fait.

La défense acharnée de la ferme d'Etat russe

D'autres photos de la méga baston Koursk livrée le week-end dernier par les fanas de la règle Blitzkrieg. Le week-end fut animé. Et le cuissot de panzergrenadier a été  servi saignant.

Les chars de l'Armée rouge montent au front

Rude bataille, mais belle ambiance. Pendant deux jours, une salle de l'Ecole des troupes aéroportées de Pau a accueilli une table Blitzkrieg géante destinée à  reconstituer la bataille de Koursk livrée en 1943 par les Russes et les Allemands. Il y avait là des Palois, des Girondins, un gars de Perpignan, d'autres de Périgueux. Et on a passé un sacré bon moment. 

 Du coup, d'autres projets murissent pour l'année prochaine : la libération de Paris et la bataille de Verdun. Ca va encore être énorme.

La table installée à Wavre, sur les bords de la Dyle

Oups ! J'ai pris du retard pour poster un nouvel article sur la campagne de Waterloo. Mille excuses, mais j'ai été retenu par une horrible et tonitruante mégabaston disputée durant tout le week-end dans l'enceinte de l'Ecole des troupes aéroportées de Pau : la bataille de Koursk (1943). Une castagne qui a vu pas moins de 135 blindés s'affronter sur une table de 8 mètres de long. Mamma mia ! Quelle bagarre ! Mais je vous en reparlerai.

Pour en finir avec Waterloo , je ne dirai qu'une chose : si un amateur de jeu d'histoire installe une table de jeu sur un chemin de ferme en France, il risque fort de passer pour un gros chtarbé, et de prendre un coup de fusil à gros sel dans les glaouis. Tant il est vrai qu'on a l'habitude d'être aimable dans notre charmant pays.

La même scène, jouée en Belgique, a une tout autre allure. Car le fermier qui voit deux huluberlus installer une table devant chez lui, arrive dare dare avec son 4x4, vous demande, étonné, ce que vous faites là , à deux pas de son troupeau de vaches qui s'est mis à beugler de frayeur comme si on allait lui les découper les pis en rondelles , écoute amusé - et sans y comprendre grand chose - les explications vaseuses que vous lui servez ("On est des passionnés de jeu d'Histoire, on revient sur les lieux du drame pour prendre des photos, certes un peu tardives, avant de les balancer comme des tarés sur internet pour essayer de faire un mini-buzz"), puis il décide que vous êtes les bienvenus  sur ses terres.

Parce qu'ils sont comme ça, les Belges : sympas.

Avec Laurent, alias  vampire junior, on s'est donc installés à Wavre, sur les bords de la Dyle, petite rivière de part et d'autre de laquelle les Français et les Prussiens se sont gravement frités (celle-à, je ne pouvais pas l'éviter). Notre table étant installée à deux pas du moulin de Bierges "où les soldats de Gérard se sont cassés les dents" raconte le magazine Gloire et Empire.

Le moulin, dont une photo figure dans le même magazine, n'existe plus aujourd'hui. "Les murs sont tombés dans l'eau" nous a expliqué le fermier wallon.

Qu'à cela ne tienne. On a mis la table, et on a pris les photos. Toujours pour le fun.

Parce que le Seigneur l'a dit : "Il sera beaucoup pardonné aux fous... et aux Belges".