Voilà le monstre. Déplaisant et persuasif comme un coup de pied au cul

Mes ateliers béarnais tournent à fond en ce moment en prévision de la méga baston Blitzkrieg sur Koursk qui se livrera les 25 et 26 octobre à Pau.

Les derniers boulons viennent d'être serrés sur un ISU 152 qui n'attend plus qu'un ch'ti coup de peinture.

Ce canon auto-propulsé de 152 mm a combattu à Koursk. Il était capable d'arrêter tous les blindés allemands. On l'a retrouvé lors de la bataille de Berlin que j'espère bien voir être reconstituée un de ces quatre. L'ISU 152 est aussi allé discuter politique avec des arguments lourds lors de la répression de la révolte de Budapest.

Avec Vincent, on reviendra ! Et on se vengera

La honte soit sur moi jusqu'à la quinzième génération. Hier soir, dans les locaux du club palois "histoire et légendes", pour la première sortie de mes Ruskofs, j'ai pris une légère déculottée face aux ignobles teutons de JP le boucher, lâchement planqués comme d'hab dans leurs maisons fortifiées. En plus, j'avais oublié mon appareil photo. Porca miseria !

Heureusement que le féroce commandant Vincentevski, qui combattait à mes côtés, a gaillardement sulfaté l'adversaire.

Bref, si la victoire fut allemande, le courage fut russe !

Cerise sur le gâteau, en rentrant le soir chez moi, dans ma Yaris blindée fabriquée dans les ateliers populaires du Komsomolsk de Gelos, je suis tombé en panne d'essence.Aaaaarrrgghhh !  A une heure trente du matin, ça le fait pas.

Une fois de plus, le ministre délégué au ravitaillement en carburant n'a pas observé les objectifs du plan quinquennal. Mort au traitre ! Cette vipère lubrique va se retrouver illico au goulag.

Une compagnie mixte, avec ses soutiens (MMG, mortiers, chars etc.)

Ils vont combattre pas plus tard que ce soir au sein du club Histoire et légendes, à Pau, face à d'ignobles Teutons commandés par l'infame JP, le boucher de Toulouse, et ses sbires scrofuleux.

Mes premiers soldats russes 2e guerre mondiale sont nés (règle Blitzkrieg). On les retrouvera fin octobre pour une méga baston organisée à Pau avec un tas de vaillants guerriers venus du grand sud de la France.

Camarades ! Sauvons la mère patrie !

La table dans son ensemble. Premier test demain avec un copain

Jusqu'à présent, j'utilisais deux supports pour  les décors de mes tables de jeu : des plaques en polistirene peintes en vert, ou bien un tapis vert criant. Ce n'était pas satisfaisant. Ca me faisait yrop penser à ces abominables petits pois anglais de couleur vert fluo. Gasp !

Je me suis donc inspiré d'un fond de décor réalisé par un copain avec du tissu marron clair travaillé à la bombe à peinture (verte, jaune et marron foncé). Et ne je suis pas mécontent du résultat.

D'autant plus que ça présente un coté très pratique : ce tissu qui mesure 4 mètres sur 2 peut tout à fait être transporté en plus des 12 tréteaux et des neufs plaques de bois de 1,60 m par 0,70 cm que j'enfourne à l'arrière dema voiture (une Yaris) , en plus de mes caisses de figurines et de décors, pour aller jouer à l'extérieur.

Le coût : des pièces de tissu marron de 3 m par 1,50 m que l'on peut ensuite coller sans problème entre elle se trouvent à 7 € chez un marchand de tissus en gros de Pau , et je suppose que cela peut se dénicher dans d'autres villes.

Par ailleurs,  3 bombes à peinture suffisent : 5,60 € pièce chez Bricomarché. Sachant que le fond de décor va durer des années. Sauf si un joueur, écoeuré par la rouste qu'il vient de prendre, a l'idée saugrenue de vomir son quatre heures dessus.

Prochaine étape : des collines en polistirene recouvertes de tissu travaillé à la bome à peinture. On n'arrêt pas le progrès.

La table fait quatre mètres sur deux. Faut le dire : y a du boulot

Le dimanche 20 septembre, je vais participer aux animations organisées dans le cadre des journées du patrimoine, à Pau. A cette occasion, je présenterai une table de 4 mètres sur 2 mètres consacrée à la bataille d'Orthez qui a opposé les Anglais et les Portugais aux Français en 1814. Avant que tout ce beau monde se frite ensuite à Toulouse. Cela se déroulera dans une salle de pliage des parachutes, au musée des parachutistes, qui est installé à l'entrée de l'Ecole des troupes aéroportées.

Pour cela, j'ai ressorti , et repeint un décor déjà utilisé au château de Pau. Il s'agit de plaques de polystirene empilées et recouvertes de papier peint travaillé ensuite à la bombe à peinture.

La scène représente les collines sur lesquelles l'affrontement a eu lieu, entre Orthez et le village de Saint Boes, représenté par quelques maisons sur la table.

Ce décor n'est pas définitif. Il manque encore des arbres, quelques ch'ti coups de peinture et un peu de lichen. Il a été reconstitué à partir d'une carte portugaise de 1814 déniché sur internet entre une recette de morue et un cours de fado.

Par la suite, d'autres décors en reliefs seront créés. Mais cette fois-ci j'utiliserai plutot du tissu marron , et travaillé à la bombe (à peinture) , collé sur les reliefs.

En attendant, celui-là devrait déjà faire son petit effet le 20 septembre. D'autant plus qu'il accueillera plusieurs centaines de figurines 28 mm. La table d'à côté sera consacrée à la 2e guere mondiale (règle Blitzkrieg) et animée par le formidable créateur de décors en résine qu'est Loïc, alias Goldfinger.

 Ce sera aussi l'occasion pour annoncer la création d'une section jeu d'histoire du Cercle artistique et culturel des armées, à l'Ecole des troupes aéroportées de Pau. Des civils peuvent en faire partie. Il faut pour cela qu'ils soient cooptés par un militaire.

Comme j'adhère déjà à l'excellent club Histoire et légendes (Pau), au réputé club des Lanciers de la Garonne (Carbon Blanc) et qu'il n'est pas impossible que je renouvelle mon abonnement au mythique club des Aigles de Vésone (Périgueux), je vais devenir un multi-cartes de la baston.