La même , vue du sud-est. Agrippe-toi , coco !

C'est l'été  , et l'heure est à l'escalade.

Pendant quelque temps , ce site ne va plus recevoir d'articles sur les figs et le napo car je pénètre dans un autre univers : celui de la montagne. Avec, d'ici peu, une belle partie à "jouer" : l'ascension de la barre des Ecrins, dans les Alpes.

Milliard de vingtdech'iu ! Je sens que je vais encore me prendre un sacré pied .

A plus, les poteaux !

ps : j'emmène un tas de figurines pour peindre sous la tente, faut pas déconner, quand même.

Du jaune, du rouge, du vert : les garrochistas aiment la couleur

Premier essai de couverture de garrochista. En fait, je vais employer une autre technique que celle-ci. Je vais d'abord "salir" la couverture jaune, puis l'éclairicir par un brossage avant d'appliquer les rayures.

Y a du boulot

Comme leurs toros, les lanciers de Bailen voient rouge.

Les Espagnols aiment le rouge. Les garrochistas aussi

Ces cavaliers gardiens de taureaux sont également bardés de pompons. Ils en ont plein les épaules et le chapeau. A tel point que , s'il n'y avait pas leurs chevaux, je les verrais bien animer les mi-temps des matchs de basket de l'Elan béarnais au sein de la joyeuse bande des "Bailen's pompon's boys".

Oups . Je sens que je vais encore me faire des copains de l'autre côté des Pyrénées.     

Les premières couleurs des cavaliers. Ce n'est qu'un début

Maintenant que les chevaux sont peints, il me faut attaquer (avec patience) les tenues des 12 garrochistas.

La base de la couverture qui, on le verra, est très colorée, est jaune pâle.

 La veste est bleu sombre, mais avec un tas de découpes rouges. Le pantalon est de couleur marron, comme pas mal d'uniformes espagnols de cette époque.

Les guêtres, qui cachent un peu les chaussures, sont marron très clair.

Le chapeau sera ceinturé d'un ruban et de pompons rouges.

Et ils portent une sorte de résille derrière la tête pour enserrer une longue tresse de cheveux.

Bref, les détails ne manquent pas.

La description de cet uniforme a été puisée dans un livre intitulé "Napoléon, la guerre d'Espagne" paru il y a 30 ans aux éditions Copernic. Je l'avais échangé voici quelques années à un copain contre un  épais bouquin sur les blasons médiévaux du Périgord.

Et maintenant, je passe aux cavaliers !

Un cavalier ne vaut rien sans une bonne monture. J'ai donc commencé par  peindre les chevaux des garrochistas, en mélangeant les couleurs.

J'ai aussi fait un effort pour les socles en employant une technique simple : du crépi, de la litière pour chat écrasée au couteau, trois couches de peinture marron (clair, moyen, sombre), un léger brossage de gris pour faire ressortir la caillasse, et un peu de flocage par endroits.

Le résultat n'est pas trop mal. Désormais, je ferai ça pour toutes mes figurines.