C'est pas beau, ça ?

J'en suis resté baba. De superbes gravures de figurines médiévales sont présentées depuis peu sur l'excellent  site "jeudhistoire" (dans la liste de mes sites préférés ci contre) où l'on trouve toujours un tas de choses intéressantes.

Les figs ont été réalisées par un gars de Moscou : Allex .

A découvrir d'urgence. Ce type là a de l'or dans les mains.

Pour voir les photos, aller sur le forum dans la rubrique "Galerie" et celle "Les jeux des bouts d'hommes verts".

Faudra que je rajoute quelques toros, quand même

Vivement les vacances, nom de d'là. Parce que, côté boulot, la semaine a été lourde. Heureusement qu'il y a les autres vies, dont celle des figurines.

Les Garrochistas passent à l'atelier de peinture en s'envoyant un p'tit coup de blanc avant de prendre des couleurs. Les voilà, vus d'hélicoptère, dans une position qui me fait penser à la formation en losange que la cavalerie grecque employait jadis pour percer les rangs ennemis.

Tiens, à ce propos, un de ces quatre, faudra que je vous ressorte des tiroirs l'armée macédonienne 28 mm de mes débuts.

Un ch'ti coup de sangria, et la charge peut être lancée

A quelques mini-détails près (socles à peaufiner, garde de l'épée de l'officier etc.), le bataillon de Cerbère de l'armée de réserve espagnole est fin prêt.

Il combattra dès la rentrée dans la région de Toulouse où l'on aime les bonhommes au sang chaud, le vin en tonneau et les bonnes bastons. Olé !

Je sens que je vais me régaler

Ceux-là, ça faisait longtemps que je voulais les peindre. Des garrochistas, autrement dit des gardiens de toros employés comme lanciers à Bailen, vont prendre des couleurs sous mes pinceaux.

Demain, je vous présente le bataillon d'infanterie de ligne de Cerbere, qui faisait partie de l'armée de réserve espagnole levée par le général Lacy.

Il est quasiment terminé. Les socles sont en train de sécher.

Les Catalans au magasin d'habillement

Le bataillon du coregimiento de Cerbere, avec ses chapeaux ronds et ses cocardes rouges, est loin d'être terminé. Mais il prend bonne tournure. En ce moment, je suis en train de travailler les ombrages. Avant de m'attaquer aux visages, de repasser un coup de vert sur les distinctives, et de faire les fusils. Entre autre détails...

Je poursuis aussi  la lecture du livre sur le maréchal Oudinot. Tout à l'heure, j'ai ainsi appris que ce militaire au caractère bouillant avait passé son épée en travers du cou de son cheval, lors de la revue du camp de Boulogne par Napoléon. Parce que le canasson refusait d'avancer.

L'Empereur s'en était ému. Et Oudinot lui avait répondu que c'était comme ça qu'il mettait au pas ceux qui refusaient de lui obéir.

Un vrai poète.