La croix rouge symbolise le sang versé sur le champ de bataille

Le bataillon de grenadiers réunis a reçu son drapeau. Juste à temps pour aller affronter avec ses potes espagnols et portugais les trois divisions françaises qui les attendent dans la banlieue de Bordeaux.

Tenue marron, parements verts, chapeaux civils : vl'a les Catalans !

Allez zou ! Un nouveau bataillon espagnol s'apprête à sortir du bois. Cette fois-ci, il s'agit d'un régiment catalan : le corregimento de Cerbère, remarquable par son uniforme marron.

Celui-ci a sans doute - comme c'était le cas pour beaucoup d'unités espagnoles à l'époque - été taillé dans du tissu bon marché. Quant aux chapeaux civils, j'adore. Nos copains ibériques, face à l'urgence - c'est à dire l'occupation française - faisaient ce qu'ils pouvaient.

Ce qui est cocasse c'est que la ville de Cerbère, d'où est issue cette unité qui a lutté contre les soldats de Napoléon, est aujourd'hui française. C'est la dernière commune des Pyrénées Orientales avant la frontière.

Comme quoi, l'Histoire emprunte parfois de surprenants détours. Cela dit, vous me direz : Français ou Espagnols, les ch'ti gars du coin, eux, ils s'en tapent. Ils sont d'abord Catalans.

L'alcade de Saragosse, Alonzo y Calezone, a pris le commandement

Il ne manque que le drapeau, qui sera placé cette semaine. Mon bataillon de grenadiers réunis espagnols est terminé.

Il combattra samedi prochain, en Gironde, aux côtés des Anglais et des Portugais, face aux Français. Moral : Ligne 1.  

Deux divisions d'infanterie et une division de cavalerie seront alignées dans chaque camp (7000 points chacun) .

Ca va encore cartonner, nom de d'là.

On dirait des nonnes délurées qui se rendent au carnaval, non ?

Le bataillon de grenadiers réunis continue à avancer son petit bonhomme de chemin. Il me reste six flammes à peindre. Plus un tas de petits détails. Mais l'ensemble sera prêt pour samedi prochain.

Une chose m'a étonné : les épées que les grenadiers  portent au côté ont une garde qui ressemble à la claymore des officiers de highlanders.

Remarquez, la panse de brebis farçie aux chipirons, ça ne doit pas être dégueu, non plus.

Premier essai de flamme. Manque plus que les extincteurs

Après la méga-baston "guerre du Pacifique" et d'intenses journées de boulot (tiens, à ce propos, je vous réserve d'ici peu une surprise "pyrénéenne"), je profite de quelques heures de liberté pour me remettre aux grenadiers.

Une première phase de travail sur les ombrages , que je dois peaufiner, est terminée. Je m'attaque aussi  aux "flammes" qu'ils ont derrière le bonnet d'ourson. Avec , comme d'hab, un tas de détails à suivre.

Sur la table - c'est à dire le 27 juin - ce bataillon là devrait faire son petit effet. Ce ne sera que de la Ligne 1. Mais ça aura de la gueule, Madre de Dios !