Là , je teste aussi le cri qui tue : Yapudooookiiaiiiiiai iiiiiiiiiie !

Pas de peinture ni de maquette aujourd'hui. J'ai profité d'une journée de RTT pour aller faire un ch'ti tour dans les Pyrénées toutes proches avec ma cantinière préférée.

Mais comme je suis un homme de devoir, j'ai tout de même saisi l'occasion pour effectuer un entrainement d'attaque à la baïonnette de montagne.

J'en aurai bien besoin à la mi-juin pour mettre une pile aux Yakusi de l'infame Yapudo ; ainsi que le samedi 27 pour une grosse baston napo qui se déroulera à Bordeaux.  Avec bivouac spécial organisé le soir dans  la crypte privée de la cathédrale où officie le sanglant JP de Lafumée, farouche guerrier nommé voici peu de temps évêque de Gironde. 

Le sabre et le goupillon, y a pas mieux.

La MG, y a rien de mieux pour décortiquer la crevette de Yokoama

Comme on sera en 1944, et comme je suis soucieux de la santé de ma progéniture , je viens de terminer un M 20 dont "vampire junior" se servira bientôt pour bouter les Angl... euh, non, les Japonais, hors de l'ile occupée traitreusement par les troupes de l'abominable Yapudo.

Voici l'engin en train de s'entrainer au tir de MG AA dans la jungle béarnaise.

Sont-y pas beaux, les Espingouins ?

Plusieurs parties napo format géant se profilent dans les mois qui viennent. Deux d'entre elles sont prévues à partir de la rentrée - et  c'est une grande première - sur les terres du foudroyant Maréchal Michel du Cahos de Quercy.

Ce sera l'occasion notamment de faire prendre le soleil à l'armée espagnole. Bien que  marquée par une forte corruption, et une facheuse  tendance de ses généraux à l'embonpoint, celle-ci est toujours sympa à sortir en raison des couleurs de ses uniformes.

Ca me fait penser qu'il faudra que je peigne un de ces quatre (tiens, pourquoi pas cet été, sous ma méga-tente de camping, au pied des glaciers ?) un bataillon de grenadiers. Avec leur coiffe si particulière.

Un autre projet trotte dans mon étroit ciboulot depuis quelque temps : l'attaque de Plancenoit par les Prussiens. Mais ça, c'est du plus long terme.

On en recausera, à tête reposée, comme dirait un CRS en reposant sa matraque.

V'la les bêtes. Affreux, sales, malodorants mais féroces au combat

Un document exclusif ! L'un de nos reporters, infiltré dans une base secrète située à l'orée d'une sombre forêt béarnaise, a réussi à prendre cet extraordinaire cliché des "Salopards de Sir Jack".

C'est à dire des terribles troupes de Gurkhas, commandos anglais et d'infanterie australienne que j'enverrai les 13 et 14 juin prochains à l'assaut de l'ile dans laquelle se sont embusqués les sbires de l'immonde maréchal japonais Yapudo (mais y reste du saké).

On les voit ici en train de s'entrainer durement à flanc de colline. Il y a même une péniche de débarquement. Impressionnant.

Car pour faire grimper un engin pareil sur une colline du Béarn, moi, j'vous l'dis, faut vraiment être "barge".

Un bouquin intéressant, et fort bien illustré

Allez ! Encore une ch'tite plongée dans ma bibliothèque napoélonienne, qui commence à bien s'étoffer .

J'ai bien du visiter 5 ou 6 fois le champ de bataille de Waterloo, qui se trouve au sud de Bruxelles, et qui a gardé , à peu près son allure de l'époque (sans l'autoroute près du creux occupé jadis par l'arrière de l'aile de la garde anglaise, sans l'institution religiueuse édifiée à l'emplacement des brigades écossaise et hanovrienne et sans, bien sur, la célèbre butte ,entre autres "détails").

Chaque fois, comme tout le monde, je me suis dit qu'avec un peu de chance, je buterai du pied contre une motte d'argile qui pourrait révéler un bouton d'uniforme, un morceau de sabre, un bout de casque... On peut toujours rêver.

Un livre, trouvé chez un bouquiniste palois qui a, hélas , disparu présente justement tous ces objets déterrés.

Bien fait, et plutôt sympa à lire, il s'appelle "Waterloo, les reliques". Hache de sapeur français, baïonnette de fusil Brown Bess anglais, cor de voltigeur... cet ouvrage présente tous ces objets retrouvés dans la terre du champ de bataille. Intéressant.

Il est signé Gille Bernard et Gérard Lachaux, et il est paru chez "Histoire et collections"

Entre deux bouteilles de Gueuze Lambic, sur mes étagères, il fait un effet boeuf.