Les M3 qui transporteront mes Gurkhas

Je ne sais pas s'ils vont avancer facilement dans la jungle de l'ile du Pacifique que l'ignoble Yapudo a du truffer de mines et de kamikazes . Mais ils sont prêts.

 Y compris avec leurs mitrailleuses anti-aériennes qui leur permettront de jouer au mikado avec les "zéros" de l'empire du soleil sanglant : "T'as bougé, pauv'pomme? T'as un gage : je te tire une bastos de 12,7 dans les glaouis".

Voici trois de ces engins blindés, des M3, qui viennent de recevoir un lavis noir. En attendant que je travaille leurs ombrages et leur camouflage pour la méga baston des 13 et 14 juin.

A propos, quelqu'un aurait-il des feuilles de bananier sous la main ? En Béarn, ça pousse moins bien que le pissenlit.

Y a pas à dire, cette campagne-là, ça jette un froid.

La légende et la réalité sont deux choses très différentes.

C'est, une fois de plus, ce que l'on peut constater à la lecture de l'excellent livre que Curtis Cate a consacré à "La campagne de Russie 1812". Bouquin dont je vous recommande la lecture.

L'auteur, un anglo-saxon, pas vraiment un inconditionnel de Napoléon, y décrit le contexte diplomatique, mais aussi tout le déroulement stratégique de cette campagne qui s'est terminée en désastre.

On y apprend, ou on y redécouvre,  plein de choses : en particulier le rôle qu'ont joué les dissenssions et jalousies entre généraux dans les deux camps.

Mais aussi les entêtements , voire le cynisme, d'un empereur français qui, tout en ayant un sacré coup d'oeil sur le terrain, faisait décidemment très peu de cas de la vie de ses soldats.

L'incompétence de Koutouzov, que l'empereur Alexandre n'aimait pas, mais préservait pour ne pas aller à contre-courant d'une opinion publique russe très exaltée, est également largement soulignée. L'auteur dressant un portrait beaucoup plus flatteur de Barclay de Tolly.

A lire aussi, entre mille et une choses, la manière dont l'incendie de Moscou a été déclenché par Rostoptchine, le délirant gouverneur de cette ville. Tout comme les batailles (Smolensk, Valoutina Gora, Borodino, Vinkova, Maloyaroslavets etc.) qui ont précédé et suivi l'arrivée des Français à Moscou.

Sans parler des cosaques, omniprésents, et de la crainte qu'ils inspiraient.

Tout cela étant écrit de manière claire et vivante. Ce qui n'est pas le cas de tous les auteurs.

Bref, j'ai apprécié.

Le livre est paru aux éditions Tallandier, dans la série "Bibliothèque napoléonienne", 483 pages, 27 euros. Voilà, vous savez tout.

 Cela dit, Tintin chez les Jivaros, c'est bien aussi .

Affutés, comme leurs poignards

La méga baston "guerre du Pacifique" qui se livrera les 13 et 14 juin en Gironde va voir des hordes de Japonais fanatiques affronter les braves troupes du Commonwealth.

Mes Gurkhas, tout frais sortis de l'atelier de peinture, affutent déjà leurs poignards. Eux aussi , ce sont des fanatiques. Hé, hé, hé.

Et ces farouches Népalais ont une devise, qu'ils tiennent de leurs proches voisins : "Indien vaut mieux que deux tu l'auras ".

Moi, j'en ai une autre, bien meilleure,  héritée de mon grand-père, qui était originaire d'Hazebrouck : "Saque en'd'din, min t'chio père. Les japs à Yapudo, ché rin que de l'berdoulle".

Désolé, je n'ai pas la traduction en béarnais. Mais le coeur y est.

Dans une maison, dans un bois, derrière une rivière : les légers

C'est reparti pour la peinture du napo. Le prochain bataillon à prendre des couleurs sera Français et d'infanterie légère, reconnaissable en 1814-15 à son uniforme entièrement bleu.

Il s'agit de figurines Wargames Foundry.

Le léger, sur une table, c'est toujours super utile quand on sait s'en servir. Sa fonction : enquiquiner un max. Et enquiquiner, j'adore ça !

Plein d'inscriptions...et de mauvaises intentions

Plus on est de fous, plus on rit. Du moins quand on est du bon côté de la bombe. Ce qui sera le cas de cette autre moulinette à Japonais tout juste sortie de mon atelier de peinture : un Thunderbolt (c'est mon deuxième).

Même punition qu'avec le Helldiver : bombes (6D6) et mitrailleuses (4D6). C'est comme le saké : ça vous laisse sans voix.

En plus, celui-là porte une inscription cocasse : "Shoot, you're faded" (tire, tu es décoloré).

Ce que l'on pourrait,  en gros, traduire par  "Pète un coup, t'es tout pâle".