jjnapo
L'ENFER TOMBE DU CIEL
V'la la bête ! La photo est trompeuse. Le bleu est plus grisé |
Les ateliers béarnais d'armement tournent à plein régime en ce moment. D'autant plus que je viens de retrouver dans un coin de mon grenier une maquette fort intéressante pour préparer la bataille "guerre du Pacifique" qui se déroulera les 13 et 14 juin prochains à Carbon Blanc.
Il s'agit d'un Curtiss Helldiver.
En dépit de sa réputation d'appareil peu maniable, ce bombardier construit à partir de décembre 1942 est l'avion qui a détruit le plus de cibles japonaises au cours de la guerre (hé, hé,hé) .
720 000 exemplaires en ont été fabriqués. Le Helldiver ("plongeur de l'enfer") a rejoint l'US Navy en 1943 et a été l'un de ses avions d'attaque.
Il est armé de deux canons de 2O mm, de mitrailleuses 12,7 et de bombes de 907 kilos.
Comme va pouvoir le constater le misérable Yapudo, 907 kilos, y a pas mieux pour faire déguerpir un sumo.
LE BOCAGE EN FEU
Les GI's en ont bavé face aux grenadiers allemands |
Quand les Allemands tiennent un village, mieux vaut les attaquer avec des forces supérieures aux leurs.
Faute d'avoir respecté cette règle, le ch'ti père Loïc et moi-même avons vus nos troupes de la 2e DB subir de gros dégats aujourd'hui face aux Teutons embusqués de l'impitoyable général Philippe Jetapequacousur .
C'était du Blitzkrieg, et ça a chauffé dur. Le compte-rendu est sur le forum du site Blitzkrieg
LA SOURNOISE ATTAQUE DU FIN LANDAIS
La cavalerie prussienne (cuirassiers, dragons) retarde les Français |
Personne ne viendra dire le contraire : outre leur déplorable passion pour le hareng fumé, les Vikings sont des êtres retors et machiavéliques.
Le général Didier van Blue Swede Shoes en a fait la sanglante démonstration, samedi dernier , en venant chatouiller les côtes - déjà douloureuses - de son homologue Xavier de Jaiduruskof de Chezfrontank.
Van B., dont les ancètres remontèrent jadis l'Adour à bord de leurs drakkars, avant de s'établir dans les Landes où ils créèrent un élevage de canards gras adossé à une pisciculture (car le gout du hareng ne leur est, hélas, jamais passé), avait pris ce jour-là la tête de l'aile gauche alliée.
C'est à dire d'un gros paquet d'infanterie et de cavalerie suédoises chargées de prendre de flanc les Français du ch'ti père Xavier.
Vaillant comme à son habitude, Jaiduruskof avait envoyé des cuirassiers (ligne 1), des carabiniers (vétérans) et des lanciers rouges (garde) en première ligne, pour aller faire passer le goût du magret et de la poiscaille à l'immonde van B.
C'était, hélas, compter sans le soutien apporté aux Suédois par la cavalerie prussienne (dragons, cuirs et hussards) à laquelle j'avais enseigné au préalable l'art de planter correctement les crocs dans une jugulaire palpipante.
Retardée par les charges teutonnes, la cavalerie napoléonienne n'a eu d'autre choix que de laisser les Suédois progresser sur son flanc, puis lui balancer un uppercut que le dieu Thor et son célèbre marteau n'auraient pas dénigré.
Le reste fut presque une formalité : chargée par des cuirassiers suédois vétérans de toute beauté (car, Didier van B., quand il ne suçote pas une vieille arète de hareng, est aussi un remarquable peintre), et menacée de flanc par des ulhans prussiens, la cavalerie française est partie ni plus ni moins qu'en déroute.
"Ah ! Ca fait plaisir ! Et ça vaut bien un gueuleton" s'exclama, ravi, Van B., en ouvrant le couvercle d'une boite de conserve.
Dans la seconde qui suivit, un bruit de bousculade se fit entendre. Tous les autres joueurs, le teint vert, se précipitèrent vers la sortie. Tandis qu'une forte odeur de hareng commençait à se répandre dans la salle.
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ET AU MILIEU COULE UNE FOUTUE RIVIERE
Au 1er plan : la colline que les Français ont cherché à prendre |
C'est bien connu. L'habitué des champs de bataille napoléoniens est sale et malodorant. Je parle des figurines, bien sur. Pas des généraux qui les manoeuvrent. Quoi que, y a des jours...
Toujours est-il qu'un cours d'eau est toujours bien pratique pour se nettoyer les arpions. C'est l'une des raions pour lesquelles j'en ai placé un, l'autre samedi, en plein milieu du champ de bataille.
L'autre raison étant d'enquiquiner le plus possible les belligérants en plaçant un obstacle supplémentaire au coeur d'un décor truffé par ailleurs de collines.
Car une rivière, y a pas plus casse-bonbons. Quand la cavalerie la traverse, elle se retrouve sans formation, et quand une ligne d'infanterie se place de manière défensive sur ses berges, elle rend les charges adverses très périlleuses.
Samedi dernier, la rivière en question traversait toute la table en diagonale. Donc , les Français, les Prussiens et les Suédois avaient chacun une part égale d'emmerdements aquatiques. Mais les stratégies n'ont pas été les mêmes.
Les Français ont décidé de faire converger leurs forces vers l'aile gauche des alliés Prussiens et Suédois. C'est à dire vers une colline sur laquelle avait pris place une brigade prussienne ainsi qu'une modeste pièce d'artillerie de 6 livres.
Manque de bol. "Enfer, consternation et damnation !" serais-je même tenté de dire.
1 - D'abord parce que nos gros bourrins de Prussiens ont eu de leur côté l'idée saugrenue de défendre mordicus cette même colline, et de s'y cramponner comme des morpions sur la croupe dodue de la belle Irma, aimable pensionnaire d'une maison (très propre et bien tenue) située à deux pas de là.
2 - Ensuite, parce que concentrer son attaque, c'est bien beau, mais faut pas se faire tourner dans le même temps par l'adversaire, et lui offrir un flanc aussi tentateur et haletant que celui de la même Irma quand elle aborde avec énergie la page 27 du Kama Sutra (celle, dite, de la "brouette berlinoise").
Or, c'est bien ce qui s'est passé :
1 - Pour se défendre, nos Pruskofs se sont embusqués en ricanant derrière la rivière qui bordait la colline, avec une ligne de Schutzen silésiens armés de carabine et bénéficiant d'un + 1 au tir (des teigneux , quoi).
Ces défenseurs étant doublés d'une seconde ligne de mousquetaires qui, contrairement à ce qui se passe dans les romans d'Alexandre Dumas, n'étaient pas quatre mais seize. Car, comme le rappelle régulièrement la grosse Bertha, autre pensionnaire de la discrète la maison citée plus haut, "blus l'obus est lourd, plus le Franzais en brend blein la gueuleuh ! ".
2 - En cherchant à concentrer leurs forces vers la colline, les Français ont dû amener leur aile droite - c'est à dire leur cavalerie - à ne pas tenir compte de ce qui arrivait sur son flanc.
Or, ce qui lui tombait dessus , c'était tout sauf... du flan ! On trouvait là en effet toute la cavalerie lourde et l'infanterie (garde, élite, vétéran) suédoises menées à la baguette par mon impitoyable acolyte, le général Didier van Blue Swede Shoes, dopé depuis la veille à la sève de pin landais qu'il s'injecte chaque vendredi soir en intra-veineuse.
" Hildepute !" comme on dit dans l'entourage de ce terrible guerrier, également surnommé le "Démon-de-Marsan".
3 - Cerise sur le gâteau : à l'aile opposée - c'est à dire à l'aile droite prussienne - quatre banals escadrons de hussards teutons, qui avaient l'ordre de harceler l'adversaire - se sont faits un plaisir de faire tourner bourrique (et dérouter) un régiment de hussards français drivés par le rude général Michel Ducahos de Quercy. Tout cela sous les yeux ébahis de chasseurs à cheval de la vieille garde qui se sont retrouvés avec des Prussiens devant eux... et derrière eux. Miam !
Bref, les Français l'ont vite compris : la partie serait rude. Chose promise, chose due : elle le fut
Demain : Le cavalier français, si tu veux que ça ait du goût, faut d'abord que tu le découpe en tranches.
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LES MORTS-VIVANTS VOUS SALUENT BIEN
Didier van B. et moi, tout juste sortis du tombeau. Pas contents ! |
Milliard de d'chiu ! Je vais encore mettre au moins une semaine à nettoyer mes pompes. C'est toujours ce qui arrive quand on marche sur du boyau de Français pas frais.
Allié à l'apprenti chauve-souris qu'est Didier van Blue Swede Shoes, j'ai été chargé samedi - en tant que vampire officiel du Béarn - de sucer goulument le sang d'une armée française qui avait osé venir nous conter fleurette autour des tombeaux dans lesquels, lorsqu'il fait jour, nous prenons habituellement un repos réparateur.
Des tombeaux super-équipés, soit dit en passant : avec linceuils en soie d'Aquitaine, méga chaine hi-fi, pinard à gogo , et écrans plasma (cela va de soi) intégrés.
Bref, ce jour là, d'épais bruits de bottes nous font ouvrir nos paupières putréfiées.
On soulève discrètement un coin du tombeau. On jette un oeil vitreux. Et que découvrons-nous, agacés ? Plus d'une vingtaine de bataillons français sont en train de pénétrer dans le cimetière de Carbon Blanc, avec à leur tête les inconscients généraux Xavier Jaiduruskof de Chezfrontank, et Michel du Cahos .
"Hé, JJ, y'a du boulot" me chuchote Blue Swede Shoes, qui est en train de sucoter la moelle d'une araignée qu'il avait gardée comme en-cas, si une petite faim le prenait.
"Putain ! Encore ? Mais c'est le week-end, hildepute !" grognais-je. "J'étais juste en train de rêver que je montais les marches du festival de Cannes au bras du squelette de Greta Garbo. Sur le tapis rouge sang, c'était super".
"Allez, JJ, fais pas ton bourrin. Quand faut y aller, faut y aller" insiste Blue Swede Shoes, en train de se curer les dents avec les pattes de la mygale.
La suite - que je m'en vais vous conter dans les jours qui viennent - fut, comme d'hab, sanguinolante. Faut dire aussi, que ce jour là, avec nos Prussiens et nos Suédois, on avait sacrément les crocs.
Demain : Tu attaques à droite ? Pas de bol, je te défonce à gauche.
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Plongeur d'enfer.......,
Comme le commandant Coustaud ??!
T'es sûr que c'est pas YELLOWSUBMARINE ton tracassou ???
Vérifieront cela avec GRAND plaisir les 13 et 14 Juin
YAPUDO MAIPLIN D'ZERO
Sympa comme avion, cela me rappelle les têtes brulées....
Note prise en bas de mon agenda...."prévoir plus de DCA pour juin...."