La machine a dessouder les sumos attend son coup de peinture

Un saut dans l'espace-temps pour nous retrouver au coeur de la 2e guerre mondiale. On est quelques uns à  préparer l'hyper-méga bastaille du Pacifique qui sera livrée en juin en Gironde.

De braves Tommies et de redoutables troupes du Commonwealth y affronteront les pustuleuses unités de l'ignoble maréchal Yapudo, commandant en chef des troupes nipponnes.

Cet inventeur fou  de décors géants, bien connu par des générations de blitzkrigueurs, sera le grand maitre de la rencontre.

Connaissant sa cruauté sadique, mieux vaut s'équiper. C'est la raison pour laquelle les cadences infernales sont observées en ce moment dans mon atelier-bunker secret du Béarn. Avec par exemple ce White scout car qui n'attend plus qu'un coup de peinture. 

Sa MG AA étant toute prête à transformer l'uniforme des mangeurs de pâté impérial en fine dentelle de Canterbury. La sauce à la menthe sera servie chaude avec les pruneaux

Le socle et le bourrelet. A peine grassouillet

L'un des soucis auxquels nous sommes confrontés, nous autres batailleurs, c'est de faire bien tenir sur leurs socles les figurines que nous transportons jusque sur les lieux sanglants d'une baston napo.

 Pour cela, j'ai imaginé un petit truc. Les figurines, soclées individuellement avec de l'aimant souple qui est lui même  collé sur un ch'ti bout de calendrier, sont placées sur une plaque de métal .

 Plaque dont je recouvre ensuite le pourtour d'un petit bourrelet de pâte de rebouchage, peint en marron et recouvert de flocage. Le bourrelet maintient ainsi un peu plus l'ensemble. J'ai fait un test avec un bataillon français.

Voici, en photos, l'éclatante démonstration de mon système breveté JJNAPO.

 Si avec ça je ne gagne pas des millions d'euros (au moins), je veux bien être passé par les armes.

Une batterie suédoise se prépare

Les Français vont devoir ruser et faire preuve d'habileté , samedi, lors de la bataille qui se déroulera à Carbon Blanc.

Plus faibles que d'habitude (Ligne 1/Ligne 2) et dotés d'une cavalerie fatiguée , ils affronteront de solides Suédois alliés à des Prussiens lors d'une baston de tdype Gross Beeren.

Le budget sera de 5 800 points dans chaque camp.

Je prépare déjà quelques photos de la statue de Sainte Rita, avocate des causes désespérées.

Vus de face, les Inniskilling en pleine charge

Allez hop ! Emballez, c'est pesé.

Voilà mes dragons lourds irlandais (Inniskilling) qui ont combattu à Waterloo. En prenant les photos, je m'aperçois que j'ai oublié une sangle. Je vais réparer ça. Sinon, à force de galoper, le pauv'gars va se ramasser une pelle.

Pour la partie napo de samedi, on mettra des Suédois. Un peu d'Aquavit nous fera ne plus grand bien.

Les Irlandais vont bientôt débouler sur les tables

Avant de retourner au turbin, demain, je continue à peaufiner les dragons lourds anglais Inniskilling.

Plusieurs détails sont encore à terminer , plus les socles et le drapeau, mais je tiens le bon bout.

Va aussi falloir que je prépare les listes d'armée pour une grosse baston napo 28 mm qui se jouera samedi avec trois fiers généraux : Didier van Blue Swede Shoes, Xavier de Jaiduruskof et Michel du Cahos de Quercy.

Je vais leur proposer de jouer 1814 : Russes, Prussiens et Bavarois face aux Français. A moins de revenir en 1813, avec les Suedois de Didier van B. A voir.

Une chose est sure. Comme le dit la chanson, un sang impur va encore abreuver nos sillons. Ach, la guerre, gross malheur !