A chaque jour suffit sa peine. Ca avance tranquillement

Un petit peu chaque soir, la peinture de mes Inniskilling progresse doucement.

En regardant "Les carnets de campagne" que Bernard Coppens et Patrice Courcelle ont consacré à Waterloo, j'ai été surpris par un détail : le tapis de selle qu'utilisent les dragons anglais . Une banale couverture grise rayée de deux bandes.

Je vais la reproduire. Mais avant ça, y a encore plein de boulot à abattre. Allez ! C'est reparti

La cavalerie russe, sur le pied de guerre

La terrible campagne de Russie, en 1812, va à nouveau faire parler d'elle en Béarn.

Une bataille opposant des troupes russes à des unités prussiennes et saxonnes va se dérouler jeudi, quelque part dans les environs de Pau.

Elle se jouera en 15 mm, en présence de quelques féroces stratèges locaux. Chaud devant ! Les cosaques vont encore se déchainer.

Une batterie, mais quels soutiens ? Quelqu'un aurait-il de l'aspirine?

Lors de notre dernière bataille, une grave question existentielle a agité nos experts en stratégie : comment diable peut-on soutenir une batterie d'artillerie ?

Je m'explique : doit-on tenir compte du train d'artillerie qui s'étend derrière le canon, et donc - selon la règle "Vive l'empereur" - "l'appuyer" à moins de dix centimètres avec une autre unité ?

Ou bien , ne doit-on pas tenir compte du train, mais "appuyer" seulement le canon et les servants qui l'entourent ?

Nous, on a finalement opté pour la deuxième solution. Mais s'il y a d'autres avis, ils sont les bienvenus. Nous les examinerons lors de notre prochain colloque, de la manière la plus sérieuse qui soit. C'est à dire après avoir débouché une bonne bouteille de Saint Emilion.

Comme tout irlandais, ils sentent un peu la bière. Mais ils sont super

Les prochains à prendre place dans mon atelier de peinture seront les dragons lourds anglais. Ceux-là seront des Irlandais, ou Inniskilling, du nom de leur régiment et d'un château situé en Irlande du Nord.

Ils ont combattu à Waterloo aux côtés des Scots Greys et du 1rst Royal, un autre régiment de dragons.

Les différences entre les uniformes des dragons sont minimes.

Entre les dragons lourds classiques (infanterie montée) et les Dragoon guards, elles résident essentiellement dans les manches des uniformes : en pointe pour les Guards et en carré pour les autres.

Le problème, c'est que les différentes marques que j'utilise (Wargames Foundry, Frant Rank en l'occurence pour ceux présentés sur la photo), réalisent ces cavaliers avec des gants. Donc, les manches sont invisibles.

Une facilité cependant pour les Inniskilling : ils ont le col et les basques de l'uniforme jaunes , tandis que les parements sont argentés et non dorés comme leurs autres collègues.

J'ai aussi galéré pour trouver le guidon (drapeau) du régiment des Inniskilling, mais j'ai fini par le dénicher sur un site internet.

Ah, le web ! Quel super outil !

Vous avez remarqué la tête dans le panier ?

On devrait fouiller plus souvent dans son grenier. Car on peut y trouver des choses curieuses.

Voici bien longtemps, un copain m'avait fait cadeau de quelques figurines insolites : dont cette guillotine en pleine action.

Je viens de les retrouver en remuant quelques cartons, et - après y avoir adjoint quelques figurines (dont un officier d'artillerie autrichien détourné de son usage),  j'ai décidé d'en faire une saynette, du genre le condamné, le bourreau, le juge et le policier.

Sur le mode : "Tu nous les donnes, les noms de tes complices ? Ou bien on te raccourcit, pauv'pomme".

Un de ces quatre, l'ensemble rejoindra  l'ami Corbillo et son attelage de pompes funèbres sur une table de jeu. Ca sera un peu morbide, j'en conviens. Mais faut bien faire frémir de temps en temps nos féroces adversaires.